Des critiques d’art et des écrivains de renom ont écrit sur les peintres de l’École de Paris des préfaces, des livres et des articles, notamment dans des périodiques comme Libération, Le Figaro, Le Peintre, Combat, Les Lettres françaises, Les Nouvelles littéraires. Ce sont notamment Georges-Emmanuel Clancier, Jean-Paul Crespelle, Arthur Conte, Franck Elgar, Jean Chabanon, Picton, Vrinat, Jean Bouret…
Exemples lors du Salon de mai de 1955 :
…Davell, Garbell, Baron-Renouard ont chacun ici un ouvrage de la meilleure qualité. Carrefour, 18 mai 1955, Frank ELGAR, journaliste et critique d’art, Salon de mai, 1955
Répondant à son appel, les artistes presque tous fort connus dans la Presse et les milieux artistiques, et dont certains ont acquis une renommée mondiale, ont prouvé que le talent des meilleurs contemporains sait trouver une inspiration toujours nouvelle au long de ces antiques routes que parcoururent, après tant de leurs illustres devanciers, des maîtres tels que Corot, Renoir, Van Gogh et Cézanne… Baron-Renouard suit un chemin un peu identique et son »Dimanche au Port » atteint une Singulière puissance d’évocation. La France Latine, Mars 1955, Picton, journaliste et critique d’art, Salon de mai, 1955
Baron-Renouard témoigne d’une ligne de conduite fort stable qui ne s’interdit point les recherches. Il semble atteindre là la perfection de son art actuel. Le Peintre 15 janvier 1955, Jean Chabanon, journaliste et critique d’art, Salon de mai, 1955
Baron-Renouard tient une place importante dans la jeune génération et l’exposition qui somme toute est la première qu’il fait individuellement – le prouve abondamment : depuis des années, par une progression sûre et continue, Baron-Renouard s’attache à suivre une ligne esthétique rigoureuse, appuyée d’un métier de haute qualité. Simultanément, il pousse ses richesses dans tous les domaines de la peinture : sa composition, qui veut rester équilibrée, stable, acquiert en outre un sens dynamique et même Cinématique jamais incompatible avec les lois de l’harmonie et les règles classiques de régulations et d’articulation des plans picturaux; son dessin, toujours ferme, cursif et contrôlé, est descriptif en ce sens qu’il détermine et suggère des figures naturelles qui prennent leur valeur spécifique, mais il a pardessus tout un rôle distributif, répartissant les sonorités et les accords de sa palette dans une belle harmonie au rythme subtil et assuré. Son chemin le dirige vers les rythmes non plus complexes dans le nombre des temps et éléments, mais d’une liberté plus grande dans leur répartition et leurs relations. C’est d’ailleurs cette quête obstinée et victorieuse de la liberté qui délie son graphisme de cernes, qui hausse sa palette et tonifie les accords; qui, dans la lumière poétique et délicate qu’il exprime spontanément, ajoute le sentiment de puissance retenue et de vigoureuses promesses tournées vers l’avenir. Actualité Artistique Internationale, R. Vrinat, journaliste et critique d’art, 14 février 1953
Baron-Renouard est un jeune qui ‘’vient’’ rapidement, il est en constant progrès et l’on peut le classer parmi les 20 jeunes qui assurent la relève des fauves et des cubistes. Son art, d’ailleurs, à la limite du figuratif et de l’abstrait, a été fortement marqué par ces deux techniques. Mais toute sa personnalité consiste à avoir su les utiliser sans en demeurer l’esclave. Il expose actuellement à la Galerie de Berri une trentaine de toiles, paysages, portraits, natures mortes, qui permettent de faire un tour d’horizon complet de son talent vigoureux. Journal du Dimanche, Jean-Pierre Crespelle, 22 février 1953